Oisquercq

  • en 1095 Ocekerche, nom de personne Aldso/Aldo et Kerk = église érigée ou donnée par ce personnage
  • Oisquercquois
  • Plateaux limoneux brabançons, entre 50 et 110 m d’altitude
  • Village résidentiel et agricole
  • ligne de bus 474 Tubize-Virginal-Tubize
  • 386 ha ; 1 657 habitants

HISTOIRE

A la limite entre Tubize et Oisquercq, le long d’une antique voie romaine (actuelle rue de Virginal), on découvrit à proximité de la ferme du Coucou un premier trésor gallo-romain dans la seconde moitié du 19e siècle.  Un second trésor a été mis au jour, non loin de là au Rossignol, en 1977.  Il est conservé au Musée de Tubize.  Ces deux découvertes attestent la présence de populations gallo-romaine sur place. 

Oisquercq est un démembrement du grand domaine et de la paroisse primitive de Tubize.  A une époque indéterminée (11e s. ?), ce village fut constitué en seigneurie distincte relevant de Braine-l’Alleud et donc des châtelains de Bruxelles.  Les seigneurs locaux y tenaient une fortification, modeste en importance, appartenant au 12e siècle à la ligne de défense du Brabant contre le Hainaut.  Les conflits permanents entre ces deux principautés et la politique ambiguë menée dans la région par les puissants seigneurs d’Enghien amenèrent bien des troubles.  Cela provoqua en 1191 la destruction de la petite fortification d’Oisquercq, en même temps que celles de Tubize et d’Hobruges.  Par la suite, les seigneurs d’Oisquercq élevèrent un nouvel habitat, vraisemblablement sur les ruines du site fossoyé précédent.  Cette implantation castrale se perpétua jusqu’en 1958, date à laquelle l’ensemble fut démoli pour permettre l’agrandissement du canal Bruxelles-Charleroi. 

Plus récemment, en 1898, c’est à Oisquercq que l’une des toutes premières centrales électriques du pays est installée.  Vers 1890, l’élargissement du canal rendit la traction humaine et chevaline des péniches trop pénible.  On mit alors au point, à partir d’Oisquercq, un système de tracteurs électriques « trolley » triphasés pour haler les péniches, mais leur efficacité toute relative fit abandonner le procédé.  De l’électricité fut produite par la centrale d’Oisquercq jusqu’en 1951. 

À VOIR

La jolie petite église Saint-Martin se dresse sur l’ancienne butte cimetériale.  Cet édifice pittoresque remonte en partie – soubassements de la nef et tour – à la période romane (12e s. ou début du 13e s.).  Le chœur gothique, édifié en 1520, offre la particularité d’être plus élancé que la nef.  Le mobilier présente un intérêt certain, notamment les vitraux du chœur dont une verrière remonterait à 1520. 

A côté de l’église, on peut admirer le remarquable presbytère édifié en 1766.  A voir également sur l’ancienne butte cimetériale, un authentique calvaire breton installé là en 1960.  Son donateur, Emile des Grées du Loû, breton d’origine, voulait marquer ainsi son attachement au village d’Oisquercq où il s’était établi. 

En prenant la rue de Samme, on atteint la villa de la Brasserie, actuellement connu sous le vocable de Petit Château.  Il s’agit d’une belle bâtisse de la fin du 19e siècle, rachetée récemment par la Commune pour être annexée à l’école du village. 

Par la rue du Canal, on atteint le pont qui enjambe le canal Bruxelles-Charleroi.  Au-delà, en grimpant la côte, on pénètre dans le bois d’Oisquercq dont une partie significative est classée Natura 2000. 

CALENDRIER DES EVENEMENTS

  • fête de la Saint-Martin

© Luc DELPORTE

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