La Fonderie Soumillon était sans doute la plus ancienne de Tubize. Elle fut autorisée en 1846. Pierre Joseph Soumillon l’installa dans un bâtiment de grange appartenant aux Lebacq, le long du chemin de fer des Carrières de Quenast. Elle fonctionnait encore au moyen d’un ventilateur actionné par la force humaine ou par un cheval. En 1854, on y installa une machine à vapeur Zaman de Quenast. Dès 1855 cependant, cette fonderie déménagea dans de nouveaux ateliers en face de la station de Chemin de Fer. L’entreprise occupait alors une vingtaine d’ouvriers. La petite usine s’est très rapidement agrandie. En 1857, P.J. Soumillon y annexait un atelier pour la construction de machines et mécanismes et un moulin à grain actionné par une machine à vapeur. Il y avait alors 35 ouvriers. Le moulin à grain n’eut qu’une existence éphémère et n’existait déjà plus en 1861, à l’époque où la veuve Soumillon dirigeait l’entreprise. A la fin du XIXe siècle, ce sont les frères Soumillon, enfants des précédents, qui exploitaient la Fonderie. En 1905, on parle d’une fonderie de fer, d’un atelier de parachèvement comprenant des machines outils pour le travail du fer, un atelier de menuiserie et une dynamo génératrice pour l’éclairage. La Fonderie Souillon passa ensuite dans les mains des frères Charles et Léon Adant et devint la Fonderie Adant. Ils l’exploitèrent jusqu’en 1936.
→ Poursuivez, Plateau de la Gare, vers l’église. Avant de rejoindre la rue de Mons, prenez à droite la ruelle du Betchard qui rejoint un bout de la rue de la Déportation, face à la cure. Prenez sur la droite le tunnel qui traverse sous les voies de chemin de fer. Vous vous retrouvez à la jonction des rue du Perroquet, rue de Nivelles et rue de la Déportation.
Office du Tourisme de la Ville de Tubize
Musée ‘de la Porte’